La pilule est une méthode de contraception très fiable, elle est d’ailleurs la plus utilisée par les Françaises actuellement. Pour sa part, le désogestrel est une hormone de synthèse qui entre dans la composition de certains de ces contraceptifs oraux. Plus précisément ceux classés dans la troisième génération. Mais qu’est-ce que le désogestrel, précisément ?
Sommaire
L’utilisation du désogestrel dans les pilules contraceptives hormonales
En guise de rappel, il existe deux principaux types de pilule contraceptive : la pilule combinée qui renferme à la fois une alternative d’œstrogène (l’éthynil-estradiol) et un progestatif et qui se prend pendant 3 semaines par mois avec un arrêt d’une semaine entre deux plaquettes ; et la pilule progestative qui ne renferme que le progestatif et qui se prend en permanence sans interruption. Un progestatif est une hormone stéroïdienne qui est sécrétée naturellement en milieu du cycle menstruel de la femme ayant une action similaire à celle de progestérone. En ce qui concerne le désogestrel, il s’agit d’un progestatif de synthèse. On peut alors le retrouve dans les deux types de pilules précédemment cités.
Le fonctionnement du désogestrel
Le désogestrel est une substance qui participe à la nidation de l’ovule dans l’utérus. De ce fait, il favorise la gestation. Cependant, c’est un produit qui peut aussi provoquer l’effet contraire s’il est administré en cours de cycle. D’où son action contraceptive. Les effets de cette hormone de synthèse sont, d’un côté, liés à l’obstruction de l’ovulation par blocage de la stimulation hypophysaire et du pic LH. D’un autre côté, le désogestrel épaissit le mucus cervical et empêche la pénétration des spermatozoïdes. Dans tous les cas, on peut prévenir les grossesses non désirées.
Les pilules de troisième génération
Les pilules de troisième génération ont fait leur première apparition au cours des années 1990. Dans le but de remédier aux effets indésirables des générations précédentes, elles contiennent des dérivés synthétiques de la progestérone. Il s’agit du désogestrel, du gestodène et du nogestimate. Cette méthode contraceptive vise alors à limiter les nausées, les jambes lourdes, l’acné, la prise de poids ou encore les douleurs au niveau du sein. Attention, dans le cas où vous optez pour ce genre de pilule, vous ne pouvez pas arrêter la prise brutalement pour éviter les risques de thrombose.
Les pilules progestatives, pour qui ?
La prise de la pilule sans interruption est idéale pour les femmes qui souffrent de migraines ou qui ressentent des douleurs prémenstruelles durant la semaine de pause (pilules combinées). Elle convient aussi pour celles qui souffrent d’endométriose, d’épilepsie et le polykystique. A noter qu’une prise continue diminue considérablement le risque de grossesse.
Les précautions à prendre pour des pilules progestatives
En principe, ce type de pilule est efficace pendant une période de 27 heures. Le mieux est alors de le prendre à la même heure, à trois heures près, tous les jours. Au-delà de ces trois heures, prenez le comprimé oublié dès que possible. Attention, vous devez vous servir d’une contraception et ceci est valable pour les 48 heures à venir.
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